Vincent Béja
La Gestalt-thérapie - Sentir qu’un Autre m’accueille et retrouver la douceur du vivant...

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10 février 2016
Vincent Béja

Pour une vie associative conforme à l’anthropologie gestaltiste

Pour rompre avec la pensée dominante et renouer avec les principes gestaltistes...

Aujourd’hui le rapprochement des deux associations nationales (Société Française de Gestalt et Collège Européen de Gestalt-thérapie) est plus que jamais à l’ordre du jour. Aussi ce sur quoi je souhaite que nous nous interrogions en profondeur est la question du type et de la qualité de la vie associative que nous visons. Mon souci est de ne pas reproduire les conditions qui ont conduit aux difficultés par lesquelles chacune des deux associations a dû passer ces dernières années. Bien au contraire j’ai l’espoir que la future organisation soit un lieu où il fasse bon vivre, où les talents de chacun puissent trouver à s’épanouir et où nos expériences de vie contribuent au bien-être général de ses membres.

Ordonner l’expérience collective ?

Utopiste ? Je ne le crois pas. Dans la société malade dans laquelle nous vivons, si les gestaltistes que nous sommes n’étaient pas en mesure de porter un regard critique sur le mode de gouvernance et le fonctionnement associatif passés et s’imaginaient incapables de faire vivre la vision de l’homme qui anime cependant leur pratique professionnelle, alors ce serait à désespérer. Et se rassembler n’aurait à mes yeux aucun intérêt.
Mais pour ce faire il ne suffit pas de mettre ensemble les constituants des deux associations et, avec ces matériaux, de laisser le même fonctionnement reprendre forme. Il faut introduire un questionnement, un écart, un pas de côté qui fassent rupture dans la reproduction du mode de gouvernance et permettent l’émergence d’une forme collective inédite.

Dans cet article je vais donc commencer par exposer brièvement en quoi consistent nos problèmes. J’aborderai la question du sens que nous pouvons donner à l’engagement dans notre future association et montrerai comment il est à la fois utile et nécessaire de questionner nos croyances sur ce qui est ou non démocratique. J’apporterai des éléments de solution nouveaux et pratiques que je tiens de mes expériences et de mes rencontres. Enfin je ferai une proposition pour avancer ensemble vers une communauté plus épanouissante et plus efficace.

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